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đŸŽ€ EnquĂȘte exclusive : Puce & Tique, les affranchies du sang !"

"Elles vivent dans l’ombre, s’accrochent aux autres pour survivre et ne reculent devant rien pour avoir leur dose. Deux clandestines du pelage acceptent aujourd’hui de tĂ©moigner. PlongĂ©e dans l’univers impitoyable des parasites de terrain."

🔎 Votre reporter : BarnabĂ© le Puceron curieux de nature, non piqueur mais fin observateur. PlutĂŽt du genre Ă  philosopher entre deux follicules qu’à vous percer l’épiderme. (enfin faut pas me chercher quand mĂȘme!)

đŸŽ€ BarnabĂ© (voix chuchotĂ©e) :Ici BarnabĂ©, en immersion totale dans le pelage d’un vieux chien de ferme.Le terrain est dangereux. Poils emmĂȘlĂ©s, pellicules en suspension, et au loin, les reines du squat : Puce la Furtive et Tique la PlanquĂ©e.Je vais tenter de les approcher sans me faire racketter les globules.

đŸȘ° Puce (agite ses pattes, l’Ɠil vif, toujours en mouvement) :Alors comme ça, t’as envie de savoir c’qu’on fout ici, p’tit gars ? Bah, c’est simple. Moi, j’suis lĂ  pour l’action, le thrill ! Fast-blood, fast-life ! Une piquouse, et j’disparais dans le dĂ©cor. Faut ĂȘtre vive, faut ĂȘtre maline. Un bond ratĂ© et t’es foutue.

đŸ•·ïž Tique (calme, accrochĂ©e Ă  un poil, l’air impassible) :Elle, c’est une excitĂ©e du ciboulot. Moi, j’suis une stratĂšge. Pas besoin de cavaler partout. Je patiente, j’observe, et quand je m’ancre
 c’est du sĂ©rieux. J’suis pas lĂ  pour picorer. Je fais un festin.

đŸŽ€ BarnabĂ© :Et comment vous vivez votre statut de parasites recherchĂ©es ?

đŸȘ° Puce :Hey, chacun sa place dans c’monde, non ? Les humains vivent aux crochets de la planĂšte, moi, j’vis aux crochets des chiens. Chacun sa came.

đŸ•·ïž Tique :Exact. On est des survivantes. On bosse pas pour le fun, on fait c’qu’on doit faire. Moi, j’suis une patiente, une observatrice. On m’oublie
 jusqu’au jour oĂč on me trouve.

đŸŽ€ BarnabĂ© :Et les humains qui vous traquent avec leurs remĂšdes naturels ?

đŸȘ° Puce (grimace) :La levure de biĂšre dans les croquettes ? Un coup de pute. Le vinaigre ? J’en ai encore des cauchemars. J’étais peinarde sur un teckel, bam, une giclĂ©e de vinaigre de cidre
 J’ai dĂ» fuir en urgence. J’suis allergique Ă  ces conneries bio.

đŸ•·ïž Tique (imperturbable) :Moi, j’prends ça comme un message. J’suis pas du genre Ă  forcer quand j’suis pas la bienvenue. La lavande, le gĂ©ranium
 C’est comme une pancarte « Ici, c’est pas chez toi ». Alors je respecte.

đŸŽ€ BarnabĂ© :Si vous aviez un message Ă  faire passer aux humains ?

đŸȘ° Puce :Les gars, arrĂȘtez de croire qu’vous pouvez vivre dans un monde aseptisĂ©. C’est pas nous l’problĂšme, c’est la faiblesse du systĂšme. Un chien en pleine forme, bien nourri, avec un bon terrain
 bah j’le touche mĂȘme pas.

đŸ•·ïž Tique :L’équilibre, c’est pas d’éliminer, c’est de comprendre. Plus vous luttez contre nous, plus vous affaiblissez vos bĂȘtes.

"BarnabĂ©, pour Poil Hebdo, en direct du maquis capillaire. Fin de l’enquĂȘte."

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